Vitamine D3 Wild Huile

VERFORA SA

Composition

Principes actifs

Cholecalciferolum.

Excipients

Triglycerida media.

Forme pharmaceutique et quantité de principe actif par unité

1 ml de solution buvable huileuse (= 40 gouttes) contient 0,5 mg de Cholecalciferolum, correspondant à 20 000 U.I. de vitamine D3 (1 goutte contient 500 U.I.).

Indications/Possibilités d’emploi

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle

Durée du traitement

Au cours d'un traitement de longue durée par Vitamine D3 Wild Huile, les taux de calcium sérique et urinaire devraient être régulièrement surveillés et la fonction rénale contrôlée par la mesure de la créatinine sérique. Le cas échéant, il faut entreprendre une adaptation de la posologie selon les valeurs du calcium sérique (comparer à ce sujet avec «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).

Mode d'administration

Pour les nourrissons et les petits enfants, il faut donner les gouttes dans une cuillère de lait maternel, de lait ou de bouillie. Si les gouttes sont ajoutées à un repas en biberon ou à une bouillie, il faut veiller à ce que tout le repas soit consommé. Sinon, toute la quantité de principe actif ne sera pas prise.

Les enfants et adultes peuvent prendre Vitamine D3 Wild Huile non dilué.

Présentation sous d'autres formes

Si un dosage plus précis est souhaité (1 goutte = 100 U.I. de vitamine D3), une solution-gouttes à l'alcool avec de la vitamine D3 (Vi-De 3®, 4500 U.I. par ml) est également disponible.

Contre-indications

Mises en garde et précautions

Doses journalières jusqu'à 500 U.I./d

Doses journalières supérieures à 500 U.I./d

Patients pédiatriques

Interactions

Grossesse, allaitement

Grossesse

Doses journalières jusqu'à 500 U.I./d pendant la grossesse

A ce jour, aucun risque n'est connu aux doses recommandées.

Des surdosages de vitamine D de longue durée pendant la grossesse doivent être évités, car l'hypercalcémie qui en découlerait pourrait conduire à des retards physiques et mentaux, à des sténoses supravalvulaires aortiques et à une rétinopathie de l'enfant.

Doses journalières supérieures à 500 U.I./d pendant la grossesse

Pendant la grossesse, Vitamine D3 Wild Huile ne doit être pris qu'après une évaluation sérieuse de l'indication et sa dose doit correspondre uniquement à ce qui est absolument nécessaire pour remédier à la carence. Des surdosages de vitamine D pendant la grossesse doivent être évités, car une hypercalcémie de longue durée peut conduire à des retards physiques et mentaux, à des sténoses aortiques supravalvulaires et à une rétinopathie de l'enfant.

Allaitement

La vitamine D et ses métabolites passent dans le lait maternel. Chez le nourrisson, un surdosage par cette voie n'a pas été observé.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n'a été effectuée.

Effets indésirables

Les effets indésirables mentionnés ci-après apparaissent à la suite d'un surdosage (voir «Surdosage»). Il n'est donc pas possible d'estimer la fréquence des effets indésirables.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypercalcémie et hypercalciurie.

Affections gastro-intestinales

Symptômes gastro-intestinaux, tels que constipation, flatulences, nausées, douleurs abdominales ou diarrhées.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions d'hypersensibilité, telles que prurit, éruption cutanée ou urticaire.

L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Une grave hypercalcémie de longue durée dépendante du dosage et de la durée du traitement peut entraîner des suites aiguës (troubles du rythme cardiaque, nausées, vomissements, symptômes psychiques, troubles de la conscience) ou chroniques (besoins urinaires plus fréquents, sentiment de soif augmenté, perte d'appétit, perte de poids, formations de calculs rénaux, calcification rénale, calcification de tissus hors de l'os).

Des suites fatales dans des cas individuels ont été rapportées (voir aussi: «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).

Signes et symptômes

Doses journalières jusqu'à 500 U.I./d

Un surdosage de vitamine D de longue durée peut conduire à une hypercalcémie et à une hypercalciurie. Un dépassement important et de longue durée des besoins peut induire une calcification des organes parenchymateux.

Doses journalières supérieures à 500 U.I./d

Le cholécalciférol (vitamine D3) possède un champ thérapeutique relativement étroit. Chez l'adulte présentant une fonction normale des parathyroïdes, le palier de l'intoxication à la vitamine D se situe entre 40 000 et 100 000 U.I. par jour pendant plus de 1 à 2 mois.

Les nourrissons et petits enfants peuvent déjà réagir de manière sensible à des concentrations beaucoup plus faibles. C'est pourquoi il est fortement déconseillé d'administrer de la vitamine D sans contrôle médical.

Lors d'un surdosage, en plus d'une augmentation du phosphore dans le sérum et l'urine, on assiste à un syndrome d'hypercalcémie, et plus tard également, à un dépôt de calcium dans les tissus, principalement dans les reins (lithiase rénale, néphrocalcinose) et dans les vaisseaux.

Les symptômes d'intoxication sont peu caractéristiques et se manifestent par des nausées, des vomissements, au début fréquemment par des diarrhées, puis plus tard par de la constipation, de l'anorexie, de l'abattement, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, des faiblesses musculaires, ainsi que de la somnolence tenace, de l'azotémie, de la polydipsie et de la polyurie, et de l'exsiccose préterminale. Les résultats biochimiques typiques sont l'hypercalcémie, l'hypercalciurie, ainsi que les valeurs sériques accrues de 25-hydroxycholécalciférol.

Traitement

Doses journalières jusqu'à 500 U.I./d

Les symptômes d'un surdosage chronique de vitamine D peuvent rendre nécessaires une diurèse forcée, ainsi que l'administration de glucocorticoïdes ou de calcitonine.

Doses journalières supérieures à 500 U.I./d

Lors d'un surdosage, des mesures de traitement de l'hypercalcémie d'une durée souvent longue et parfois menaçante sont indispensables.

La première mesure est de supprimer la préparation de vitamine D; la normalisation de l'hypercalcémie due à une intoxication à la vitamine D dure plusieurs semaines.

Progressivement, selon la proportion de l'hypercalcémie, une alimentation contenant peu ou pas de calcium, une consommation d'eau élevée, une diurèse forcée au moyen de furosémide, ainsi que l'administration de glucocorticoïdes et de calcitonine peuvent être introduites.

Lorsque la fonction rénale est suffisante, les perfusions de solution isotonique de NaCl (3–6 l en 24 hres) avec adjonction de furosémide, ainsi qu'éventuellement de 15 mg/kg PC/h d'édétate de sodium sous contrôle permanent du calcium et de l'ECG, diminuent de manière très fiable le calcium. Par contre, un traitement par hémodialyse (dialysat exempt de calcium) est indiqué lors d'une oligoanurie.

Un antidote particulier n'existe pas.

Il est recommandé de signaler aux patients sous traitement au long cours par vitamine D à des doses élevées quels sont les symptômes d'un éventuel surdosage (nausées, vomissements, fréquemment au début, diarrhées, et plus tard, constipation, anorexie, abattement, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, faiblesses musculaires, somnolence, azotémie, polydipsie et polyurie).

Propriétés/Effets

Code ATC

A11CC05

Le besoin journalier pour l'adulte est de 5 µg, correspondant à 200 U.I. Les adultes sains peuvent couvrir leur besoin par autosynthèse lors d'une exposition suffisante au soleil. L'apport par l'alimentation a une importance uniquement secondaire, toutefois il peut être important lors de conditions critiques (climat, mode de vie).

L'huile de foie de poisson et le poisson sont riches en vitamine D; des petites quantités se trouvent dans la viande, le jaune d'œuf, le lait, les produits laitiers et les avocats.

Des signes de carence peuvent se rencontrer chez le grand prématuré, le nourrisson allaité pendant plus de six mois sans nourriture complémentaire contenant du calcium et chez les enfants recevant une nourriture strictement végétarienne. Les causes d'une carence en vitamine D rare chez l'adulte peuvent être une consommation alimentaire insuffisante, une exposition aux UV insuffisante, une malabsorption et une mauvaise digestion, une cirrhose hépatique, ainsi qu'une insuffisance rénale.

Mécanisme d'action

Le cholécalciférol (vitamine D3) est formé par l'action des rayons UV dans la peau, puis transformé dans sa forme biologique active (1,25-dihydroxycholécalciférol) en deux étapes d'hydroxylation, tout d'abord dans le foie (position 25) et ensuite dans le tissu rénal (position 1). Le 1,25-dihydroxycholécalciférol prend une part essentielle, en association avec la parathormone et la calcitonine, à la régulation du bilan phosphocalcique. Sous sa forme biologique active, la vitamine D3 stimule l'absorption intestinale du calcium, la fixation du calcium dans le tissu ostéoïde et la libération de calcium des tissus osseux. En cas de carence en vitamine D, la calcification du squelette fait défaut (rachitisme), ou une décalcification osseuse apparaît (ostéomalacie).

Pharmacodynamique

Selon la production, la régulation physiologique et le mécanisme d'action, la vitamine D3 est à considérer comme stade préliminaire d'une hormone stéroïdienne. En plus de la production physiologique dans la peau, le cholécalciférol peut être apporté par la nourriture ou par des préparations pharmaceutiques. Du fait qu'en dernier lieu, l'inhibition physiologique du produit de la synthèse cutanée de la vitamine D est contournée, les surdosages et intoxications deviennent possibles.

Efficacité clinique

Pour la prévention du rachitisme chez les nourrissons, on considère qu'une dose quotidienne de 400 U.I. de vitamine D3 suffit. Dans une étude menée chez des enfants de 3 à 36 mois, on n'a observé aucun cas de rachitisme chez les enfants qui avaient reçu 400 U.I. de vitamine D3 par jour pendant 12 mois, tandis que l'incidence du rachitisme chez les enfants qui n'avaient pas été traités était de 3,8%. Dans une étude en double aveugle menée chez 132 nourrissons sains, âgés d'un mois et ayant reçu 400 U.I., 800 U.I., 1200 U.I. ou 1600 U.I. de vitamine D3 par jour, on a atteint, pour toutes les posologies, des concentrations de 25-hydroxy-vitamine D de 50 nmol/l ou plus chez 98% des enfants de 12 mois. Les posologies supérieures à 400 U.I./jour ne présentaient aucun avantage pour la croissance et la minéralisation osseuse.

Au cours d'une étude, 62 prématurés ont reçu 200 U.I., 400 U.I. ou 800 U.I. de vitamine D pendant 24 à 29 jours. Dans les groupes 400 U.I. et 800 U.I., les concentrations de 25-hydroxy-vitamine D ont augmenté, passant de 63±9,5 nmol/l à 80±8 nmol/l et de 63±9,5 nmol/l à 78±7,8 nmol/l. On n'a pas observé de différences radiologiques entre les groupes.

Pour évaluer l'efficacité de l'administration de doses faibles de vitamine D sur le niveau de vitamine D, on a étudié des doses quotidiennes de 5 à 20 μg chez des sujets sains dans un travail de revue. On a observé un taux de variation de la concentration de 25-hydroxy-vitamine D de 2 nmol/l pour 1 μg de vitamine D3, sachant que les valeurs initiales étaient <75 nmol/l. Chez 17 enfants atteints de rachitisme, après un traitement par 1700 à 4000 U.I. de vitamine D par jour, on a observé une augmentation rapide des concentrations de 25-hydroxy-vitamine D. Au bout de 10 semaines, les valeurs étaient dans la normale, tout comme les valeurs sériques du calcium, du phosphate et de la phosphatase alcaline. Chez 19 enfants (de 2 à 36 mois) atteints de rachitisme, qui ont reçu chaque jour 5000 à 10 000 U.I. de vitamine D3 et 0,5 à 1,0 g de calcium, au bout de 3 semaines, les valeurs sériques de la 1,25-dihydroxy-vitamine D, du calcium, de la parathormone et du phosphate étaient normales.

On peut traiter une ostéomalacie dépendant de la vitamine D en administrant 3000 à 5000 U.I. de vitamine D3 par jour et 800 à 1000 mg de carbonate de calcium pendant 6 semaines. Il convient ensuite, pour le patient, de réduire la vitamine D3 à 1000 U.I. et de consommer une alimentation riche en calcium.

Pharmacocinétique

Absorption

Dans les doses alimentaires, la vitamine D de la nourriture est presque intégralement absorbée avec les lipides alimentaires. Les doses plus élevées sont absorbées avec un taux d'absorption d'environ 2/3. Dans la peau, la vitamine D est synthétisée sous l'action des rayons UV à partir du 7-déhydrocholestérol.

Distribution

La vitamine D, à l'aide d'une protéine de transport spécifique, arrive dans le foie.

Métabolisme

Dans le foie, elle est métabolisée en 25-hydroxycholécalciférol par une hydroxylase microsomale.

Elimination

L'élimination de la vitamine D et de ses métabolites se fait par voie biliaire/fécale.

La vitamine D est stockée dans les tissus adipeux et a de ce fait une longue demi-vie biologique. Après la prise de doses élevées de vitamine D, les concentrations sériques de la 25-hydroxy-vitamine D peuvent être accrues pendant des mois. Les hypercalcémies induites par un surdosage peuvent durer pendant des semaines (voir «Surdosage»).

Cinétique pour certains groupes de patients

Aucune donnée disponible.

Données précliniques

Il ne survient pas d'autres dangers toxicologiques particuliers pour l'être humain, sauf ceux qui sont déjà spécifiés dans l'information professionnelle sous «Grossesse/Allaitement» et «Surdosage».

Remarques particulières

Incompatibilités

Aucune étude de tolérance n'ayant été effectuée, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.

Influence sur les méthodes de diagnostic

Aucune donnée disponible.

Stabilité

Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.

Stabilité après ouverture

Se conserve 12 mois après ouverture.

Remarques particulières concernant le stockage

Conserver à 15-30 °C.

Maintenir le flacon bien fermé et le garder dans son carton d'emballage pour le protéger de la lumière.

Conserver hors de portée des enfants.

Remarques concernant la manipulation

Placez le flacon tête en bas en position droite et non inclinée pour que les gouttes s'écoulent. Il est possible que la première goutte mette un moment avant de couler.

Numéro d’autorisation

57690 (Swissmedic).

Présentation

Emballage avec flacon de 10 ml avec compte-gouttes (D)

Titulaire de l’autorisation

VERFORA SA, 1752 Villars-sur-Glâne

Mise à jour de l’information

Octobre 2021